Le numéro 61 de la collection "American Cars", la Corvette C8 de 2020.
Et hop, encore un modèle contemporain et pour le moins spectaculaire, preuve que les voitures Américaines de rêve existent encore.
La Corvette, c'est une légende, jamais retirée au catalogue depuis son lancement en 1953, elle en est à sa huitième génération et voilà justement cette dernière née.
C'est un tournant stylistique et architectural et ça se voit dans sa ligne, elle ressemble à une Ferrari (surtout dans cette livrée rouge) où à la dernière Honda NSX, on a vu pire!
La ligne semble joliment restituée, peinture impeccable et gravure fine sont la norme du fabricant, ce qui pour le prix est à saluer. Faisons le tour de cette auto que je trouve superbe.
Si elle en jette beaucoup, il y a pourtant quelques petits couacs je trouve, les feux de jour dans les optiques translucides qui sont des traits gris peints n'ont pas le rendu espéré. Et les grilles d'aération du bouclier auraient méritées d'être un peu plus creusées mais là je chipote. Le logo en bout de capot est très fin, les essuie-glaces sont rapportés et une lame sous le bouclier font oublier ces petites maladresses bien pardonnables.
La vue de profil délivre une ligne spectaculaire digne d'une véritable supercar. Les entourages de vitres apportent à la qualité perçue tout comme les éléments noirs d'entrée d'air dans les flancs. Ces derniers sont en relief, peut être même rapportés et creusés, très beau et réaliste. On y trouve des rétroviseurs fidèles, des éléments aérodynamiques de bas de caisse et des jantes superbement traitées avec rebord poli, un logo central et des étriers de freins rouges, parfait!
Derrière, on voit une partie de la mécanique sous la vitre de la lunette, tout y est moulé en noir hélas. L'aileron noir est d'une belle finesse à l'image des feux translucides et des lettres du modèle positionné entre ces derniers. Une plaque minéralogique de belle facture est présente au centre et on y découvre des extracteurs d'air de chaque côté. Dans la partie basse, un délicat diffuseur est moulé et quatre sorties d'échappement carrées peintes couleur titane s'exhibent avec fierté, l'électrique, pas pour moi!
L'habitacle, enfin je devrais dire le cockpit, est traité en noir. C'est vrai que c'est bien gravé, le mobilier semble fidèle et les sièges fort jolis mais dommage de ne pas au moins donner un peu de couleur ne serait-ce qu'à la sellerie pour mieux la mettre en valeur. Sans doute pour la différencier du modèle "Ixo" boutique, ce qui en somme est tout à fait normal.
Bilan très positif, ce petit bolide "Made in América" à toute sa place en vitrine et va y être rangée d'ici peu de temps.