Le numéro 40, la Chevrolet Camaro Z28 de 1977.
Modèle emblématique de son époque mais aussi qui symbolise la fin de ces folies mécaniques à la sauce US. Des lignes suggestives, des couleurs parfois fantasques et souvent des moteurs bien étranglés et étouffés sous les capots dont le rapport cylindrée/puissance prête souvent à sourire.
On retrouve ici avec plaisir la ligne si réussie de cette belle Camaro. Très fine, effilée avec son avant en pointe, un coupé qui m'a toujours séduit. La gravure et la peinture font honneur à cette excellente collection, de la belle ouvrage.
Le museau pointu est très suggestif, on trouve du noir dans la calandre et dans les puits des optiques, le chrome, c'est ringard. Le logo Z28 est fixé à gauche et celui de la marque au bout du capot. Le pare-choc est orné d'une bande noire, teinte que l'on retrouve dans l'entrée d'air en dessous. La plaque d'immatriculation est elle positionnée à droite. En partie basse, on découvre le spoiler et ses deux écopes évidées. Sur le capot, un sticker coloré très seventies habille le blanc de la carrosserie. L'entrée d'air sous le pare-brise est à fond noir, c'est propre mais les essuie-glace sont gravés à la vitre, dommage.
Sur le côté on voit la déco spécifique de cette version avec ses liserés orange qui ceinturent les passages de roues et les stickers Camaro Z28 sur les ailes avant. Les encadrements de vitres sont peints en noir, une touche de gris est appliquée aux poignées de portes et les rétroviseurs profilés sont présents des deux côtés. Les roues sont là encore très soigneusement reproduites jusqu'au moyeu central détaille, très joli.
Le panneau arrière est peint en noir, de part et d'autre sont logés les feux qui sont translucides, un liseré de couleur orangée encadre l'ensemble et le motif Z28 est positionné sur le centre du becquet. Sous le pare-choc à bande noire sortent deux sorties d'échappement à droite et à gauche.
L'intérieur est ici tout noir, c'est souvent le cas sur la vraie et le mobilier semble fidèle. ce n'était d'ailleurs pas le point fort de ces modèles avec une présentation assez terne comparé à l'extérieur. Mais ces modèles à la carte pouvaient avoir des selleries plus vivantes, on en voit d'ailleurs dans le fascicule, c'est une fois de plus dommage.
Une belle surprise, cette Camaro ira elle aussi rejoindre en vitrine d'autres modèles musclés Américains témoins d'une époque que l'on semble vouloir faire disparaître pour de sombres prétextes écologiques...on en reparlera dans une vingtaine d'années.