Mzr a écrit:J'ai une Clio UH 1:18 dans le même état... A l'occase, je peux aussi la prendre en photo ?
oui oui !!! Vas y !! toutes Marques et toutes echelles , car , beaucoup crois que uniquement Norev et les series presse sont touché .
Je vais vous donner " l'articles " telque je l'est envoyé , pas de quoi ce taper le cul apres les lustres , beaucoup d'info glané sur des forums ( meme ici , certains reconnaitrons des passages peu modifié , mais je vous epargne les " sources tirées de .. ) )
Je vous rappel une tite chose , je suis chauffeur PL dans le TP , je suis plus calé en goudron et autre liants que dans la redaction d'article
La peste du zamac est liée à un défaut de qualité de son alliage.
Le ZAMAC se traduit ainsi : Z = Zinc, A = Aluminium, MA = Magnésium, C = cuivre (ou K pour Kupfer qui veut dire cuivre en allemand) ; les proportions pour sa fabrication sont : 95% de zinc, 4% d'Aluminium, 1% de cuivre et 0.03% de Magnésium.
Le ZAMAC est un eutectique (un eutectique est un mélange de deux corps purs qui fond et se solidifie à température constante, contrairement aux mélanges habituels. Il se comporte en fait comme un corps pur du point de vue de la fusion. Par exemple l'eau et le sel : on sale les routes en hiver afin que la glace forme un eutectique avec le sel, eutectique qui est liquide à des températures négatives modérées. Comme le diagramme de phase eau-sel le montre, la température minimale à laquelle peut descendre ce mélange liquide est-21,6 °C. Pour des températures plus basses, fréquentes en Amérique du Nord par exemple, le salage se fait avec du chlorure calcium qui présente un eutectique, avec l'eau, de -51,1 °C.)
Avec le temps les éléments constitutifs du métal se regroupent en cristaux, la frontière entre les cristaux devient alors fragile et la pièce tombe en miettes. Il n'y a pas de remède contre cela mais les conditions de conservation peuvent influencer et ralentir un peu la vitesse du phénomène.
La peste du ZAMAC est donc une modification de la structure cristalline du métal qui se détruit par l’intérieur.
Il existe une seconde peste du ZAMAC, moins grave, qui se traduit par une sorte de dépôt blanchâtre (oxydation) sur la surface de la carrosserie ; celle-ci est moins "nocive" car on peu y remédier en frottant avec une brosse métallique puis repeindre la miniature. Le Zamac est le quatrième métal le plus produit au monde après le Fer et le Cuivre ; il est exploité dans plus d'une cinquantaines de pays.
La peste du Zamac, comment la voir : tout d'abord sur la miniature, des phénomènes se produisent. Cela commence par un effet de faïence, c'est à dire que la peinture craque sous l'effet de la dilatation du métal et des bosses apparaissent sur la carrosserie. Ce sont les premiers signes révélant que votre miniature est touchée. Comme il n'existe aucun moyen de la traiter, je vous conseille de l’éloigner du reste de votre collection en bon état (par précaution car personne ne sait si cela est contagieux et s'il existe ou non le risque de propagation). Prudence est mère de sureté ; sinon il est conseillé de la mettre sous une cloche ou - si possible - sous vide (simple hypothèse).
La cause de cette maladie est en partie connue des constructeurs. Pendant les périodes de production basse, les fabricants recyclent les chutes de zamac en les refondant pour faire de nouveaux modèles. Malheureusement le zamac refondu se charge d'impuretés (surtout le zinc, alors qu'il doit être pur à 100%) de plus en plus présentes au fur et a mesure des différents moulages. La conséquence de leur présence causerait la formation de champignons microscopiques, entraînant la dislocation des modèles. Le problème est que ces éléments microscopiques se propagent dans l’air et peuvent ainsi contaminer les autres modèles ; il est donc conseillé de détruire les éléments touchés.
Autre indice, il est possible de savoir si un modèle est touché avant l’apparition de traces visibles : il suffit de renifler les modèles ! Si une forte une forte odeur d’ail s’en dégage, il y a fort à parier que le modèle est malade. La chose est surprenante mais il semble que certains collectionneurs ont constaté les faits. Il existe des normes standards entrées en vigueur dans les années 60, imposées pour la conception du zamac. Le zamac "impur" quant à lui nous vient des pays où cette norme n'est pas obligatoire. Ce problème est réapparu depuis les années 2000 avec notamment les collections presse dans lesquelles des modèles sont gravement touchés.
Le monde se divise en deux catégories: Ceux qui passent par la porte ,et ceux qui passent par la fenetre.